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metropole du grand paris (mgp) - Page 3

  • LA METROPOLE DU GRAND PARIS VA PROTEGER LES PAVILLONS DE VANVES

    Le conseil de la Métropole du Grand Paris  où siège le maire de Vanves a approuvé son Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) métropolitain lundi dernier.  Un document d'urbanisme et de planification à l'échelle intercommunale qui est le fruit d’un intense travail entre élus, techniciens et experts au premier rang desquelles les communes et les territoires, durant 4 ans, qui doit être  valider par l’Etat et faire l’objet d’une enquête publique avant qu’un voté définitif intervienne en 2024. Ce document de 1300 pages avec des cartes détermine le projet du territoire et définit les grandes orientations d'aménagement sur les 15 à 20 prochaines années .Il  est le premier document de planification urbaine réfléchi à l’échelle du territoire et du  bassin de vie métropolitain. Jusqu’alors, les évolutions de ce territoire étaient encadrées à l’échelle communale par le PLU (Plan Local d’Urbanisme) ainsi qu’à l’échelle intercommunale avec le PLUi (Plan Local d’Urbanisme intercommunal). Les maires devront prendre en compte ses orientations générales pour garder la main sur l’aménagement de leurs communes. «Il impose une compatibilité aux PLUI Comme il doit l’être avec le SDRIF (Schéma Directeur de la Région Ile de France Il dote le territoire d’une vision d’aménagement métropolitaine dans un contexte sanitaire, environnemental et économique qui nécessite d’envisager l’avenir autrement.. Ce document d’urbanisme doit ainsi être un SCoT d’accompagnement, de rénovation, de réparation, de régulation, d’innovation et d’expérimentations pour rendre nos villes plus inclusives, plus vivables, plus robustes et résilientes»

    Il s’articule autour de 12 grandes orientations prioritaires qui pourraient avoir des implications sur Vanves. Et l’une d’entre elle en particulier : «Embellir la Métropole et révéler les paysages, renforcer la présence de la nature et de l’agriculture en ville, renforcer le développement de la biodiversité en restaurant notamment des continuités écologiques telles que les trames vertes et bleues, tout en offrant des ilots de fraicheur et la rétention de l’eau à la parcelle ». C’’est l’une des avancées majeures de ce travail car il anticipe l’application du ZAN (Zéro artificialisation nette) du plan climat. Il institue le coefficient pleine terre à l’échelle des EPT comme GPSO. ET il défend les quartiers pavillonnaires où il n’est pas question de réduire les jardins. 24% du territoire est concerné où la pression des promoteurs se fait sentir. Et certains propriétaires vanvéens de pavillons pourraient en témoigner. Ce document insiste, au contraire sur la qualité écologique de ces espaces, notamment grâce à la présence de jardins si petit soit il, lesquels «doivent être protégés au sein des PLUI ». Comme ces zones pavillonnaires du Plateau, du clos Motholon et du parc municipal des sports, le long de la voie ferrée Paris Montparnasse, autour de la mairie déjà bien écorné par des réalisations et des projets denses qui se sont multipliés depuis une dizaine d’années, suscitant oppositions et pétitions. Or ce document prévoit que la densification se fera autour des grands axes selon ce document, puisqu’il faut malgré tout construire

  • VANVES, LA METROPOLE DU GRAND PARIS et GPSO : Une baisse de 37,2% d’activités

    Une Note de l’APUR (Agence Parisienne de l’Urbanisme Régional) a mesuré l’impact économique de la crise liée au Covid-19 dans la métropole du Grand Paris (MGP) : Selon ses spécialistes, elle a connu une perte d’activités de 37,2% liées aux mesures de confinement (-34,5% en France), alors que le nombre d’emplois a augmenté d’une manière continue depuis 2011 avec 3,9 millions d’emplois en 2016 dont 1,7 millions à Paris, et 466 200 à Paris Ouest La Défense. Pour cette estimation, ils se sont référés à des estimations de plusieurs institutions telles que l’Insee, l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), XERFI ou encore la Banque de France qui ont observés des écarts qui s’expliquent par des effets de spécialisations sectorielles.

    À l’échelle de la MGP, GPSO (Grand Paris Seine Ouest) fait parti des territoires les plus touchés avec -41%. «Les secteurs contribuant à ce plus fort impact constaté pour GPSO sont les activités scientifiques, techniques et de soutien aux entreprises (contribution de 27 points à la perte d’activité), le secteur information et communication (31 points) et le commerce (11 points). Par ailleurs, dans ce territoire, le faible poids des secteurs relativement moins touchés joue également» indique l’APUR.

    «Les effets de plus long terme de la crise économique sont encore difficiles à mesurer en raison des mesures de soutien décidées par l’État et les collectivités locales, ces mesures ayant joué un rôle d’amortisseur à la crise. L’ensemble des pertes d’emplois liées aux fermetures de commerces, d’entreprises et aux grands plans de licenciements annoncés à l’échelle nationale n’est pas encore connu. L’évolution de la crise économique à moyen ou long terme dépend du comportement des consommateurs et des entreprises, de nouvelles mesures de restriction de l’activité liées à une éventuelle deuxième vague de la Covid-19, des effets des dispositifs mis en œuvre par l’État et la Région ainsi que des plans de relance locaux, tels que ceux initiés par la MGP, la Ville de Paris ou les territoires»….

    Enfin la crise a souligné l’importance d’accompagner l’évolution du tissu économique vers un modèle plus résilient, plus économe en ressources, plus ancré localement, et moins dépendant des grands flux de touristes internationaux.

  • VANVES ET LES MUNICIPALES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE : La Métropole du Grand Paris absente de la campagne des municipales

    La plupart des canditats à Vanves comme dans les autres communes de la Métropole du Grand Paris (MGP) ne vous en parlent pas ou très peu, et même du territoire, GPSO qui a pourtant changé les choses dans notre ville depuis maintenant plus de 10 ans: Des transferts de compétence (voirie, propreté, stationnement, espaces verts, conservatoire etc…) pour mutualiser les moyens, sans pour autant faire baisser le nombre d’employés communaux ( ?) notamment à Vanves,  moins de conseils municipaux puisque tout se décide au conseil de territoire qui parait très opaque, ne communiquant que très peu sur ces décisions, à part les pages institutionnelles dans les revues municipales…Sans parler de la MGP elle-même qui s’est traduit concrètement par ce projet Woodeum de réaménagement de la porte Brançion (sur la photo) dans le cadre du concours «Inventons la MGP », sans oublier bien Vélib' et Autolib'.  Mais elle est menacé par un grand bouleversement institutionnel  à l’œuvre actuellement avec l’acte II de MGP qui devrait être ouvert après les municipales afin de « clarifier et de sécuriser son avenir » pour ses partisans, ou de la supprimer carrément pour simplifier drastiquement le mille feuille administratif du Grand Paris, pour ses opposants.

    Car personne n’y comprend plus rien. Les maires constatent certes, qu’elle leur apporte de l’argent « mais c’est notre argent que l’on va chercher,  récupérer » comme l’exprime l’un d’entre eux qui voit ses services ne pas arrêter de faire des dossiers pour obtenir des financements du Fond d’Investissement Métropolitain. Ils s’aperçoivent que le monde tourne à l’envers et que l’on a complexifié les choses, avec derrière tout cela, la volonté d’affaiblir le pouvoir des municipalités au profit d’échelle plus importante alors que les français restent attachés profondément à leur village ou leur commune.